No One Killed Jessica (2011)
Acteurs : Rani Mukherjee, Vidya Balan, Neil Bhoopalam, Rajesh Sharma, Shireesh Sharma
Réalisateur : Rajkumar Gupta
Année : 7 janvier 2011
Musique : Amit Trivedi
Site Officiel : http://www.noonekilledjessica.com/
Résumé :
Delhi, 1999. Jessica Lal est mannequin dans une des agences les plus prestigieuses de la capitale indienne. Elle est donc célèbre ; mais, comme en Inde un salaire de mannequin ne suffit pas pour vivre confortablement, la jeune femme travaille aussi comme serveuse dans une boîte de nuit bar branchée (dont l’attraction principale est d’avoir des mannequins comme serveuses) pour arrondir ses fins de mois. En cette nuit du 29 avril de cette année-là, le club a été réservé pour une soirée privée, avec plus de 300 invités issus de la bonne société. La soirée s’est bien déroulée et alors que le bar est fermé, un client passablement éméché, interpelle Jessica et demande à être servi. L’heure légale étant passée, la jeune femme refuse. Mais, le client en question n’est autre que Manish Sharma, fils d’un politicien très influent et peu habitué à s’entendre dire « non ». Ce soir-là donc, piqué dans son orgueil par le refus de la jeune femme, Manish Sharma sort un révolver et tire. Jessica s’écroule morte. L’histoire est vraie et malgré la présence sur les lieux de quelques centaines de témoins, Manish Sharma ne fut pas inquiété par la justice indienne avant que quelques années ne se soient écoulées. Grâce aux actions combinées d’une journaliste déterminée, Meera Gaity et de Sabrina Lal, sœur de la victime, il fut finalement arrêté, jugé et condamné à la prison à vie en 2006…
Sujet fort qui défraya la chronique non seulement en Inde, mais aussi sur les ondes de la BBC. S’inspirant de ces faits réels, le réalisateur Rajkumar Gupta livre selon, la critique, un thriller des plus prenants dans lequel angoisse, sentiment d’indignation, âpreté et ironie sont habilement dosés. Mention est aussi faite des deux interprètes principales, remarquables dans leurs rôles respectifs et bien soutenues par des personnages secondaires habilement interprétés. C’est dit la critique « le genre de film qu’on applaudit debout » et donc le film à aller voir toutes affaires cessantes.
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